Tu dis souvent :
– « Désolée de te déranger… »
– « Pardon, c’est sûrement idiot mais… »
– « Je ne suis pas sûre, mais… »
Tu n’es pas seul·e. On est très nombreux·ses à vivre avec un réflexe d’excuse automatique, parfois ancré depuis l’enfance.
Et ce réflexe, s’il peut sembler anodin, a en réalité un impact direct sur la confiance en soi.
Dans l’épisode 2 du podcast Confetti & Confiance Club, je t’emmène dans une vraie déconstruction de cette habitude…
Et Ophélie (@ophelie.le.gang.holiraw), entrepreneure engagée dans le bien-être, nous partage son chemin pour arrêter de s’excuser tout le temps et enfin prendre sa place. 🎧
👉 Pour aller plus loin, écoute l’épisode complet : Arrêter de s’excuser pour exister — avec Ophélie Neves du Gang HoliRaw disponible sur ta plateforme de podcast préférée ou sur Instagram : @ccc_lepodcast.
Pourquoi s’excuse-t-on autant ?
Depuis qu’on est petits, on nous apprend à dire « pardon ».
Et c’est bien ! Mais à force, on confond politesse et effacement.
Petit à petit, on finit par s’excuser :
de poser une question,
d’exister,
de ressentir une émotion.
Cela peut venir de ce que l’analyse transactionnelle appelle les drivers, des injonctions reçues dans l’enfance.
Deux d’entre eux sont particulièrement liés à cette posture :
Sois parfait·e : ne dérange pas, fais bien, sois irréprochable.
Fais plaisir : ne contrarie personne, minimise-toi, ne prends pas trop de place.
Et sans qu’on s’en rende compte, notre posture en prend un coup !
Le lien direct avec la confiance en soi
S’excuser constamment, c’est entretenir l’idée qu’on est « en trop », « mal placé·e », ou « pas légitime ».
Plus on s’excuse, plus on doute.
Et plus on doute, moins on agit, moins on s’affirme.
La boucle est bouclée…
Mais la bonne nouvelle, c’est qu’on peut en sortir.
Comment repérer les excuses automatiques ?
Voici quelques signaux à observer :
- Tu t’excuses alors que tu n’as rien fait de mal.
- Tu t’excuses d’avoir pleuré ou ressenti une émotion.
- Tu commences tes messages par « désolé·e », même quand ce n’est pas nécessaire.
- Tu ajoutes des « je pense », « je ne suis pas sûre », « c’est peut-être bête » pour atténuer tes propos.
La première étape, c’est de les repérer.
La seconde, c’est de les transformer.
7 phrases à bannir (et quoi dire à la place)
« Désolé·e de te déranger… »
👉 « As-tu un moment pour en parler ? »
« Je suis désolé·e mais… »
👉 « Je voulais partager mon point de vue. »
« Excuse-moi d’avoir pris de la place. »
👉 « Je suis contente d’être ici. »
« Je ne suis pas sûr·e mais… »
👉 « Voici mon avis. »
« Pardon d’avoir posé cette question. »
👉 « Merci pour ta réponse. »
« Je suis désolé·e d’être trop sensible. »
👉 « Je ressens les choses profondément, et c’est une force. »
« Je suis désolé·e d’exister. »
👉 « J’ai ma place ici. »
Le témoignage d’Ophélie : de “je suis désolée” à “je suis assez”
Ophélie s’est longtemps excusée de tout.
Dans son travail. Dans ses relations. Dans ses messages.
Mais en travaillant sur elle, elle a identifié cette habitude… et a décidé d’y mettre fin.
Son déclic ? Réaliser que s’excuser l’empêchait de prendre sa place.
Elle partage dans l’épisode :
son parcours avec l’ikigai, qui lui a permis de reconnecter à ses qualités et à ses valeurs,
l’impact de cette transformation dans ses relations pro et perso,
son nouveau mantra : « Je suis assez. »
Et si tu décidais d’arrêter de t’excuser, toi aussi ?
Pas besoin de tout changer du jour au lendemain.
Commence par une phrase, une intention, un petit pas.
👉 Pour aller plus loin, écoute l’épisode 2 du podcast Confetti & Confiance Club : Arrêter de s’excuser pour exister — avec Ophélie Neves du Gang HoliRaw. Tu y découvriras encore plus d’exemples et de clef pour arrêter de t’excuser.
🎧 À retrouver sur Spotify, Apple Podcasts ou Instagram : @ccc_lepodcast
Mon podcast pour dédramatiser la confiance en soi :
Le Confettis & Confiance Club 🎙️🎊
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